People

Accusée de livrer un de ses 50 agents à la vindicte populaire, Linda Bongo se prend la tête avec le journaliste Edgard Nziembi Doukaga

Publié

// le

Linda Bongo ne laisse jamais rien passer sous ses yeux à chaque fois que la controverse s’invite dans un de ses posts. Dans la soirée du vendredi 5 mai, elle a apporté des éclaircissements auprès du célèbre Journaliste Edgard Nziembi Doukaga suite à sa remarque liée à son usage un peu “osé” des réseaux sociaux, en exposant un de ses agents.

Les internautes ont une fois de plus encore vécu la réplique de la petite sœur d’Ali Bongo envers un célèbre journaliste de la télévision publique gabonaise. Dans son post, la directrice des Affaires sociales de la protection de l’enfance se confondait en excuse envers un de ses collaborateurs en mission dans l’arrière du pays pour n’avoir pas pris en considération ses préoccupations.

Malheureusement, cela été perçu par Nziembi Doukaga comme une livraison à la vindicte populaire et qui pourrait heurter la sensibilité de la famille et des proches de ce dernier. Soulignant au passage que la “sagesse ne saurait se décréter” pour s’attirer un capital de sympathie d’une personne. Mais surtout la interpellé sur sa façon d’utiliser les réseaux sociaux.

Blâmer un collaborateur et le livrer à la vindicte populaire en ignorant qu’il a une famille pose vraiment problème. Nous devons chaque jour réfléchir sur l’usage que nous voulons faire des réseaux sociaux“, a-t-il lancé.

Des reproches que Linda Bongo a réfuté. “J’ai 50 agents pouvez-vous me donner le nom exacte de celui que j’aurais livré à la vindicte populaire ??? Et me montrer preuve à l’appui la partie où j’ai cité son nom pour qu’il soit identifié ?“, a réagi Linda Bongo à l’endroit de son interlocuteur.

Elle lui a fait comprendre le bien-fondé de son usage des réseaux sociaux dans son cadre professionnel. ” Edgard Nziembi Doukaga, j’ai demandé un renseignement à mes abonnés car je ne comprenais pas pourquoi il lui fallait un tel montant. Venir demander à mes abonnés leurs points de vue sur certains sujets que je ne maitrise pas m’a souvent éclairé et permis de prendre des décisions justes“, justifie la magistrate.

En dépit de l’admiration que lui voue ses agents, le journaliste de la télévision publique a tenu à lui dire que les qualités d’un bon chef passent aussi par les valeurs humaines.

Quand on a des charges publiques et des gens qui vous prennent en bon exemple, la patience, la retenue et le discernement doivent être les premières qualités. Les excuses sont faites, à lui de comprendre que l’erreur est humaine“, a fait comprendre Edgard Nziembi Doukaga.

N’empêche, Linda Bongo a rétorqué : “Quand je pose la question ici le but n’est pas de nuire mais de m’informer sur la réalité de certaines choses. Maintenant si vous êtes trop fâché, fâchez vous, j’ai déjà fait ce que m’a conscience me dictait de faire“.

Cliquez pour commenter
Quitter la version mobile