People
Akanda : Jennifer Ondo en colère après la destruction de son bar au bord de la mer par la mairie
Dans la commune d’Akanda, une jeune entrepreneure gabonaise, Jennifer Ondo, vit depuis ce début de semaine un cauchemar dont les conséquences ont été désastreuses pour son rêve d’investir dans son propre pays. Alors qu’elle avait investi toutes ses économies pour ouvrir un bar sur la plage, elle a été victime d’une destruction injustifiée de son établissement par la mairie, suivie d’un pillage de son coffre ainsi que des dégâts considérables.
Pour cette ancienne ambassadrice de la beauté gabonaise qui avait immigré aux Etats-Unis avant de revenir investir dans son pays, cette expérience est révélatrice des profondes failles dans la gestion municipale et de l’injustice dont font face de nombreux Gabonais, tandis que des étrangers semblent bénéficier d’une impunité quasi totale.
@dylantaykee C’est vraiment dommage pour nous les jeunes qui voulons investir dans notre propre pays. #tiktokgabon #fyp ♬ son original – Dylan t’es qui ?
Jennifer Ondo, qui avait vécu aux États-Unis et nourrissait l’espoir de contribuer au développement de son pays d’origine, a été confrontée à la réalité brutale de la mauvaise gestion municipale qui gangrène certains secteurs du Gabon. Elle avait pourtant placé sa confiance dans son pays en investissant dans un commerce, créant ainsi des emplois et contribuant à l’économie locale. Cependant, la destruction injustifiée de son bar par la mairie l’a laissé dans le désarroi, et sa confiance envers les institutions locales s’est érodée.
Pour elle, cette situation est le reflet d’une réalité préoccupante : les droits des Gabonais ne semblent pas être pleinement respectés, tandis que des étrangers jouissent d’une impunité inexplicable. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une gestion incohérente et injuste, où les intérêts des citoyens du pays sont négligés au profit d’autres intérêts. Les Gabonais aspirent à un environnement équitable où les règles du jeu sont les mêmes pour tous, qu’ils soient Gabonais ou étrangers.
Paradoxalement, Jennifer constate que la mairie ne semble pas jouer pleinement son rôle dans la commune d’Akanda. Plutôt que de soutenir les initiatives entrepreneuriales locales, elle se livre à des actes de destruction de biens appartenant à des Gabonais, sapant ainsi la confiance des citoyens envers leurs propres institutions. Cette situation décourageante soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion municipale, mettant en évidence un besoin pressant de réformes pour garantir l’égalité des chances pour tous.
Le cas de Jenifer Ondo est devenu emblématique d’un problème plus vaste, révélant les défis auxquels sont confrontés de nombreux Gabonais désireux d’investir dans leur propre pays. Les droits des citoyens gabonais doivent être protégés et respectés, tandis que les institutions municipales doivent œuvrer pour le bien-être et l’épanouissement de leurs concitoyens. Une telle transformation exige une prise de conscience collective et une volonté politique de garantir que chaque citoyen, comme Jennifer, puisse contribuer librement et en toute sécurité au développement de leur nation.