« Aucun artiste n’a mon cachet au Gabon », l’Oiseau Rare réitère sa domination dans le showbiz 241

Longtemps pointé du doigt sur son acharnement sur ses pairs dans le showbiz gabonais, l’Oiseau Rare est sorti de son silence le 28 novembre dernier pour faire une déclaration foudroyante à ce sujet. Le boss de l’Afro Ntcham, contrairement à ce que l’opinion publique pense de lui, affirme que sa notoriété ne lui permet pas de jouer ce rôle dans le game.

L’Oiseau Rare ne laisse rien passer. Encore une fois, la star gabonaise a prouvé qu’il n’a pas sa langue dans la poche. En effet, le showbiz 241 l’accusait d’être le bourreau de ses confrères artistes. Notamment Dementos et Eboloko, deux figures marquantes de la musique gabonaise progression. Pour aller loin, ils ont même affirmé que l’Oiseau Rare a commencé par développer un complexe d’infériorité face à l’éclosion de ces jeunes talents.

Les avis des gens les plus écoutés ont fait le buzz sur les réseaux sociaux et sont finalement tombés dans les oreilles de l’artiste 8G. Étonné, il n’a pourtant pas manqué de faire un rappel à l’opinion publique sur la question. « En toute humilité, cela fait cinq ans qu’aucun artiste de ma génération n’a mon cachet au Gabon. Je gagne plus d’argent que tous les artistes de ma génération dans mon pays. Je vais envier qui pour quoi ? Vous ne savez pas de qui vous parlez. », a-t-il déclaré. Une façon d’évoquer, non seulement son accomplissement personnel dans la musique, mais aussi sa notoriété qui lui permet d’encaisser des sommes conséquentes pour les spectacles.

Cette sortie sans filtre de l’Oiseau Rare a aussitôt enflammé les réseaux sociaux gabonais. Entre ceux qui saluent enfin quelqu’un qui « dit les choses en face » et ceux qui crient à l’arrogance d’un artiste déconnecté, la polémique est relancée de plus belle. Selon certaines informations, l’interprète de « Ntcham » aurait empoché près de 25 millions de FCFA rien que pour trois dates à Libreville et Port-Gentil, un cachet que très peu d’artistes locaux osent afficher publiquement.