Entretien

Cajolaine de Calabasa’s à Star241 : “Mon but est de toucher la majorité et de conscientiser à travers mes chansons”

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Fille du célèbre chanteur Zéphirin Le Grand, Cajolaine de Calabasa’s est l’une des artistes à suivre dans la scène musicale gabonaise. À 35 ans, elle se distingue par ses compositions attrayantes et son nouveau single “Mina’a mi y’alouk”, sorti le 5 janvier dernier. Dans cette interview exclusive, elle revient sur ses débuts, son style musical, ses ambitions et ses projets futurs.

  1. Star241 : Présentez-vous à nos lecteurs
    Cajolaine de Calabasa’s  : Je suis Cajolaine de Calabasa’s, artiste chanteuse, auteure, compositrice et interprète gabonaise, originaire d’Oyem. Mon vrai nom est Angue Ewaga Alida Cajolaine. Je suis la fille du chanteur Zéphirin Le Grand et de Ntongono Catherine. Je suis mariée, j’ai 35 ans et je réside actuellement en France.
  2. Vous venez de sortir une chanson, quel est le thème abordé ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : Le thème de ma nouvelle chanson traite des foyers toxiques et de la violence conjugale. Le titre “Mina’a mi y’alouk” signifie simplement “le mensonge dans le mariage” ou, autrement dit, la face cachée du mariage.
  3. Quelles sont vos perspectives à court, moyen et long terme ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : Ma perspective est de faire connaître ma musique à travers le monde, de valoriser ma culture à travers mes compositions et de multiplier les concerts. À long terme, j’espère collaborer avec des artistes de renommée nationale et internationale. En ce moment, j’ai un projet en cours avec l’artiste Lexical Flo qui ne saurait tarder. J’aimerais faire encore plus pour satisfaire mon public.
  4. De quand datent vos débuts ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : J’ai commencé ma carrière musicale en 2008 sous le nom de Miss Cann Rose, et ma présence sur les réseaux sociaux, notamment YouTube, remonte à 2014. C’est en 2017, après la sortie de “Edzing dam“, que j’ai décidé de changer mon nom sur mes plateformes pour utiliser mon vrai prénom, Cajolaine. J’ai ajouté “de Calabasa’s” pour embellir mon nom artistique. Beaucoup de gens me connaissent encore sous le nom de Miss Cann Rose. Avant mon single “Mina’a mi y’alouk”, j’avais déjà sorti cinq clips vidéo et un audiovisuel disponibles sur YouTube, en dehors des collaborations. Voici quelques-uns de mes titres : “Une famille”, “Femme commerçante”, “Laissez-moi chanter”, “Malig vé”, “,Ye waye fodazomo” et “Edzing dam”.
  1. Quelle est l’influence de votre père sur votre carrière ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : L’influence de mon père réside dans ses textes qui ont toujours eu pour but de conscientiser les gens. Il a su allier musique et messages importants, et cela m’inspire beaucoup.
  2. À qui s’adresse votre musique ? Avez-vous un public cible ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : Ma musique s’adresse à tout le monde. Je n’ai pas de public cible précis car mon but est de toucher la majorité et de conscientiser à travers mes chansons.
  3. En dehors de la musique, que faites-vous ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : Bien que la musique soit mon premier métier, je suis aussi auto-entrepreneure.
  4. Quels sont vos hobbies en dehors de la musique ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : En dehors de la musique, mes hobbies incluent la prière, car sans Dieu, je ne serais rien. Chaque matin, je remercie le Seigneur pour la vie, et à 12h et 20h, je confie ma journée à l’Éternel, demandant Sa protection.
    J’aime aussi voyager et découvrir d’autres cultures. Cela m’inspire à apprendre et à m’adapter aux bonnes manières des autres. La fête en famille est aussi très importante pour moi, car ma famille est précieuse. J’aime passer de bons moments avec mes proches. Enfin, j’adore la mode. En tant que “poupée de Calabasa’s”, je me sens belle, rayonnante, et époustouflante, et j’adore attirer les regards.
  5. Quels conseils avez-vous à donner aux jeunes ?
    Cajolaine de Calabasa’s  : Le conseil que je peux donner à la jeunesse est de toujours communiquer avec leurs parents, amis et connaissances lorsqu’ils ont des préoccupations personnelles. Ils doivent aussi veiller à s’impliquer dans les activités scolaires et à entretenir les traditions familiales, tout en apportant des ajustements nécessaires. Il est essentiel de respecter les différences et de prendre soin de soi, surtout lorsqu’on est jeune.
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