Société
Challenges TikTok au Gabon : Coralie La Louve, Diego Falandry et Franck Manianga Mouele affirment qu’internet est le miroir de la société
Les challenges sur le réseau social TikTok ont constitué le centre d’intérêt de l’émission télévisée le Grand Mbandja sur Gabon 1ère le 24 mars dernier. Cette activité qui prend de plus de l’ampleur soulève des préoccupations au regard de leurs contenus au point où on en est à se demander s’ils sont faits pour éduquer ou pour pervertir ? Coralie La Louve, Diego Franladry et Franck Manianga Mouele ont affirmé qu’internet c’est le miroir de la société sur les antennes de la télévision nationale gabonaise.
Les réalités de la société gabonaise semblent se déverser davantage sur le réseau social chinois TikTok. On y trouve presque tout. Au seul regret que ce sont des contenus aux comportements déviants qui ont un fort taux de succès. Sur le plateau de ce talk-show Steeve Anderson et son équipe ont dénoncé le caractère vulgaire de la chanson du jeune rappeur gabonais le général Itachi. Un challenge fortement relevé par la jeunesse gabonaise voir même au-delà qui a embrassé la toile. Créant plus ou moins la polémique.
Tandis que l’objectif d’un challenge est de gagner en visibilité et en notoriété.,”les hashtags challenges” sont des campagnes publicitaires pour des produits, marques et autres. Visant à inviter les internautes à publier des vidéos dans lesquelles ils utilisent ces produits ou ces marques. Et que l’on peut illustrer sans heurter la sensibilité de tous.
Permettant au communicant Diego Falandry Adams d’expliquer littéralement cette nouvelle danse peu commode qui suscite autant de mécontentement . Mais a aussi invité les parents à leurs responsabilités face aux méfaits des réseaux sociaux qui pourraient impacter négativement sur les enfants. “C’est la Tcham démonstrative dont les paroles de la chanson sont traduites par la gestuelle, un challenge impulsée par une jeune tiktokeuse gabonaise devenu virale. Ça permis au Gabon de se faire connaitre un peu plus. Tout le monde est libre que créer son contenu et les parents doivent assumer leur responsabilité face aux enfants pour éviter qu’ils ne tombent sur des choses qui pourraient les pervertir” a-t-il conseillé.
L’influenceur a pour rôle d’informer et divertir sa communauté tout étant intermédiaire entre ces followers et ses marques. C’est pourquoi Coralie La Louve a tenté de donner ses motivations et surtout rassure de sa ligne éditoriale qui est la danse sans faire dans la dépravation des mœurs.
“On le fait pour donner de la visibilité à l’artiste et à la musique gabonaise. Je suis régulièrement sollicitée par les chanteurs et rappeurs pour faire les challenges dans le but faire la promotion. Internet c’est le miroir de la société“, a confié cette influenceuse gabonaise sur le plateau de l’émission du Grand Mbandja
Pendant que Franck Manianga Mouele spécialiste du digital dénonce le comportement des populations. ” De l’œil du professionnel, Internet ne crée un monde. Internet est un levier. C’est ce qui se passe au quartier qui se transforme sur internet. Les mentalités des gabonais il ne faut pas régler ça sur internet, il faut d’abord régler ça au quartier…c’est la meilleure façon de danser dans les bars qu’ils rapportent sur internet“, a-t-il fait entendre.
Toutefois les différentes contenus sur les réseaux sociaux révèlent les personnalités de tout le monde. A chacun d’en tirer son profit. Sans exclure les responsabilités parentales qui demeurent très importantes afin que les enfants ne se laissent pas influencer par les comportements rétrogrades. Car les invités ont laissé entendre qu’Internet n’est le reflet de la société.