Clash entre Koba Building et FANG : Une guerre de mots dans le rap gabonais et des balles perdues

Le rap gabonais a récemment été secoué depuis hier par un échange virulent entre deux poids lourds de la scène locale : Koba Building et FANG. Ce clash a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, captivant les fans de musique urbaine et alimentant les discussions dans les rues comme sur les plateformes en ligne.

Tout a commencé lorsque FANG, dans un post sur ses réseaux sociaux, a lancé une pique acerbe à Koba Building, qu’il a comparé à “Maître Gims du Gabon“. Mais, loin de flatter l’artiste, cette comparaison était accompagnée de critiques sévères. “Le King le plus Maboule est venu prendre la part des petits maboules du Net“, a déclaré FANG, suggérant que Koba Building n’était qu’un prétendant à la couronne du rap gabonais. Il a ensuite ajouté que, pour prouver sa valeur, Koba devait “sortir un banger” et confirmer son statut de “fameux king” ou risquer de sombrer dans l’oubli, comme ce fut le cas pour d’autres rappeurs comme Mayena.

Réponse immédiate de Koba Building, qui n’a pas tardé à riposter avec une attaque encore plus acerbe. Dans un message rempli de verve, il a qualifié FANG de “faible mentalement, physiquement, spirituellement et financièrement“. Il l’a accusé de jalouser les jeunes rappeurs qui réussissent là où lui a échoué, le qualifiant même de “mauvais fond” et de “flemmard“. En réponse à la comparaison avec Maître Gims, Koba a accepté l’hommage tout en soulignant que Gims est un talent reconnu à l’international, alors que FANG, selon lui, est loin d’avoir la même envergure. “Toi, tu es la Senti Lova de notre génération“, a-t-il lancé, faisant référence à un autre rappeur local, en la qualifiant ironiquement de plus pertinent que FANG.

Ce duel verbal a déchaîné les passions parmi les fans des deux artistes, chacun prenant parti pour l’un ou l’autre. Mais au-delà des attaques personnelles, cet échange met en lumière les rivalités croissantes dans le rap gabonais, où chaque artiste cherche à imposer sa légitimité et à revendiquer son trône. Un aspect qui ne fait qu’alimenter l’engouement autour de la scène locale et prouve que le rap gabonais, bien qu’encore jeune, est en pleine ébullition.

Le clash entre Koba Building et FANG, bien qu’artistique, s’est aussi transformé en un moyen de communication et de positionnement pour ces rappeurs, chacun cherchant à montrer sa supériorité sur l’autre. Mais dans ce jeu de “balle perdue”, une chose est certaine : le rap gabonais ne manque pas de piquant et de personnages hauts en couleur. Et comme le dit si bien Koba Building : “I love this game!“