People

Clash Ndong Mboula vs Jonas Moulenda : Le « pardon » au goût de chanvre de l’activiste

Publié

// le

Attendu au tournant pour une riposte sanglante ce samedi 20 décembre, Jonas Moulenda a pris la toile à contre-pied. Cible d’invectives virulentes de la part du chanteur Ndong Mboula, l’activiste a choisi la carte de l’apaisement teinté de mépris, mettant les dérapages de l’artiste sur le compte… de la fumée.

Le ring des réseaux sociaux gabonais a été le théâtre d’un échange houleux ces derniers jours. Tout est parti d’une vidéo virale de Ndong Mboula. Dans une colère noire, le célèbre chanteur s’en est pris violemment à Jonas Moulenda, lui reprochant son manque de respect envers le Chef de l’État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Les mots furent durs, l’artiste traitant l’exilé de « personnage vivant dans les poubelles en France ».

La stratégie de la « compassion » moqueuse

Alors que les internautes s’attendaient à une escalade verbale lors du direct Facebook de réponse ce samedi, Jonas Moulenda a opté pour une stratégie différente : la condescendance. Se posant en sage au-dessus de la mêlée, il a déclaré accorder son pardon à son offenseur, refusant de descendre dans l’arène de l’injure directe.

Pour l’activiste, l’explication de cette agressivité est toute trouvée : la consommation de stupéfiants. « Ndong Mboula, heureusement que je te connais. Je sais que tu as d’abord fumé ton chanvre… Dans ta tête, il n’y a que la fumée et je te pardonne pour ça », a-t-il lancé, minimisant ainsi la portée politique des critiques du chanteur pour les réduire à des délires d’ivresse.

Une main tendue… et quelques gifles

Si le ton se voulait apaisant, le fond est resté corrosif. Jonas Moulenda n’a pas manqué de qualifier son interlocuteur d’« artiste de pacotille », l’invitant à observer un devoir de réserve en politique pour se concentrer sur la promotion de valeurs positives.

Le point d’orgue de cette « réconciliation » forcée fut une attaque sur le physique. Brandissant une photo du chanteur, l’activiste a laissé libre cours à son hilarité dans une comparaison peu flatteuse : « Ndong Mboula, est-ce que tu regardes d’abord ta bouille ? Tu ne vois pas que tu ressembles à un chien qui a mangé des cacas ? »

Depuis cette sortie mi-figue mi-raisin, où le pardon a servi d’emballage à de nouvelles piques, Ndong Mboula a gardé le silence. Reste à savoir si ce mutisme marque la fin des hostilités ou la préparation du prochain couplet de ce clash médiatique.

Le lien court de cet article est : https://star241.com/d78g
Cliquez pour commenter
Quitter la version mobile