Société

Éducation : Creol appelle à une révision des programmes scolaires et à une mise en valeur de l’histoire gabonaise

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Dans une démarche proactive en faveur de l’éducation, Creol, une figure marquante des réseaux sociaux, a adressé une interpellation à la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoum Leclercq, pour solliciter une réforme des programmes scolaires, en particulier au niveau secondaire et primaire. Son plaidoyer a été livré à la veille de la publication des résultats du premier trimestre scolaire le jeudi 14 décembre depuis Yaoundé, au Cameroun.

Creol souligne l’importance d’une connaissance approfondie de l’histoire du Gabon, qui, selon elle, mérite d’être davantage enseignée dans les écoles plutôt que d’être reléguée au second plan. Elle pointe du doigt les programmes pédagogiques actuels, affirmant qu’ils donnent trop d’importance au récit des colons au détriment des Africains, en particulier des Gabonais.

Les disciplines d’histoire et de géographie sont spécifiquement visées par l’interprète, qui critique le manque de diversité dans les enseignements. Creol dénonce le fait que des figures coloniales, comme Christophe Colomb, soient privilégiées au détriment des héros africains, tels que Nyonda Makita, un grand guerrier gabonais, dont l’histoire est négligée dans le processus scolaire.

La chanteuse souligne le besoin de revoir les programmes scolaires pour intégrer l’histoire des héros gabonais, affirmant que la connaissance de son histoire et de ses origines est cruciale pour définir l’identité nationale. Elle met également en avant le rôle de l’éducation dans la responsabilisation des citoyens et leur engagement envers le développement du pays, soulignant l’importance de ne pas reproduire les erreurs du passé.

La démarche de Creol a suscité un soutien significatif sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes ont exprimé leur accord avec sa demande de réforme éducative. Bien que le gouvernement n’ait pas encore réagi officiellement, l’appel de Creol met en lumière l’urgence d’une révision profonde des programmes scolaires pour mieux refléter l’histoire et la culture gabonaises.

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