Musique

Fête du travail : Clarisse Mouassi en colère contre une interprétation non autorisée de sa chanson emblématique “Sakanda Obassa”

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La chanteuse Clarisse Mouassi a exprimé son mécontentement à l’égard d’une compatriote qui se fait de l’argent en interprétant sa chanson emblématique “Sakanda Obassa”, lors de la fête du travail à Libreville le mercredi 1er mai.

La polémique a éclaté lors d’une cérémonie organisée par le gouvernement de la Transition en l’honneur des travailleurs, suivie d’un défilé. Lors de cet événement, plusieurs artistes ont offert des prestations scéniques. La fanfare de la police nationale a accompagné sur scène une interprète, dont l’identité reste inconnue, pour interpréter le titre culte “Sakanda Obassa”. Cette performance a suscité l’adhésion massive du public, ainsi que celle du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui s’est même levé pour esquisser quelques pas de danse sur cette chanson traditionnelle. Il a ensuite offert quelques billets de banque à l’interprète en signe d’encouragement.

Cet événement, retransmis en direct à la télévision publique, a permis à Clarisse Mouassi, l’auteure-compositrice de la chanson, de constater une usurpation. Elle n’a pas tardé à exprimer son mécontentement. Dans une note vocale diffusée sur les réseaux sociaux, la chanteuse a déploré cette pratique, affirmant être souvent ignorée lors des festivités au profit de l’armée.

A chaque 17 août, je suis remplacée par l’armée, et aujourd’hui, encore pire, ils reprennent ma chanson en costume traditionnel interprété par la fanfare. Ce n’est pas un problème s’ils veulent défiler avec ma chanson lors de leurs cérémonies, mais cela coûterait cher de me reconnaître en tant que Clarisse Mouassi, de me laisser chanter avec le micro, de signer des autographes et de gagner de l’argent sans mon consentement. Pendant ce temps, je n’ai rien, je souffre, est-ce normal ?” s’est-elle indignée.

Face à cette situation embarrassante, les artistes et acteurs culturels ont exprimé leur solidarité en diffusant des vidéos sur le réseau social chinois TikTok pour dénoncer ces faits. Ils espèrent que le mécontentement de Clarisse Mouassi parviendra aux autorités compétentes afin de trouver une solution à l’amiable.

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