Sports
Freddy Koula rattrapé par ses propos passés contre Aubameyang
Le journaliste sportif Freddy Koula Moussavou se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique sur les réseaux sociaux. Alors qu’il saluait récemment la performance de Pierre-Emerick Aubameyang, auteur d’un quadruplé face à la Gambie lors de la 9ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026, une internaute l’a accusé d’hypocrisie, rappelant ses propos à charge tenus plusieurs années plus tôt contre le capitaine des Panthères.
Un rappel du passé qui refait surface
Dans un commentaire devenu viral, l’internaute Brook Kviar a ravivé un épisode douloureux : « Ah non non hein, pas toi pardon. Décharge ! On a failli perdre Aubameyang Pierre-Emerick et Mario Lemina à cause de tes informations du quartier sans aucune preuve tangible… Kho ! De source sûre, ils sont montés avec des prostituées dans un état d’ivresse », a-t-elle écrit, en référence aux accusations portées à l’époque par le journaliste.
Il y a près de six ans, lors de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, Freddy Koula Moussavou avait publiquement dénoncé ce qu’il qualifiait de « comportement inapproprié » de certains internationaux gabonais, accusant notamment Aubameyang et Lemina d’avoir passé une nuit en boîte de nuit, entre alcool, chicha et relations tarifées, alors que leurs coéquipiers se reposaient avant les matchs. Des propos qui avaient suscité l’indignation d’une partie des supporters et terni durablement l’image du journaliste.
Une réputation écornée malgré le temps
Si l’affaire semblait oubliée, les internautes n’ont manifestement rien effacé de leur mémoire. « Malgré le temps, les actes restent et déteignent sur celui qui les pose », commente un supporter sous la publication du journaliste. Beaucoup estiment que l’estime du public envers Freddy Koula Moussavou n’a jamais retrouvé son niveau d’avant ce scandale.
Entre admiration sportive et soupçon d’hypocrisie
En saluant la performance de Pierre-Emerick Aubameyang, véritable héros du dernier match des Panthères, Freddy Koula Moussavou voulait visiblement se placer du côté de la ferveur nationale. Mais pour certains, cette éloge tardive sonne faux : difficile de féliciter aujourd’hui celui qu’on a publiquement accablé hier. Une mémoire collective tenace qui illustre la règle bien connue des réseaux sociaux : rien ne s’oublie vraiment.
Ainsi, entre passé assumé et désir de réhabilitation, Freddy Koula Moussavou découvre à ses dépens que dans l’univers médiatique gabonais, les mots d’hier peuvent toujours hanter les louanges d’aujourd’hui.