Société

Le décès de Béatrice Nzang provoque une onde de choc sur les réseaux sociaux

Publié

// le

Le Gabon est sous le choc après la mort tragique de Béatrice Nzang, une militante engagée dans la défense des droits des personnes handicapées. Brutalement agressée par son ex-compagnon jaloux, elle a succombé à ses blessures après plusieurs jours d’hospitalisation à Libreville.

Béatrice Nzang, cheffe de service à la Primature, était également présidente Fondatrice de l’ONG Atace Handi dédiée à l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap. Son engagement social et son dévouement pour les plus vulnérables avaient fait d’elle une figure respectée dans le milieu associatif. Son décès a suscité une vague d’indignation et d’émotion sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes lui rendent hommage et réclament justice.

Un crime odieux qui soulève l’indignation

Selon les premiers éléments de l’enquête, Rodrigue Mintsa, son ex-petit ami, aurait prémédité son acte après avoir mal supporté leur rupture. L’agression s’est déroulée sur la plage d’Acaé, où la victime a subi un viol avant d’être sauvagement poignardée à plusieurs reprises. Son bourreau lui aurait également infligé des sévices d’une extrême violence, provoquant des blessures mortelles.

Face à cet acte insoutenable, Virginie Mounanga, Coordinatrice de la Cellule de Femmes Entrepreneures – Genre & Handicap, dénonce un crime crapuleux et appelle à des sanctions exemplaires :

« Se taire, ce serait accepter qu’une autre femme subisse encore les sévices d’un bourreau incapable de maîtriser ses pulsions. Ce serait cautionner l’impunité et laisser la violence se répéter encore et encore. »

Un appel à la justice et des hommages poignants

Les réseaux sociaux sont inondés de messages de soutien à la famille de la défunte et d’appels à la justice. Parmi eux, celui du 4ᵉ vice-président de l’Assemblée nationale de la Transition, Geoffroy Foumboula Libéka, qui exprime son immense tristesse :

« Quelle tragédie ! On pouvait tout imaginer sauf ça. Une âme comme Béatrice, on en rencontre une seule tous les mille ans. Elle était réellement exceptionnelle et passionnée par la cause des personnes vivant avec un handicap. »

Ce drame remet sur le devant de la scène la question des violences conjugales au Gabon, qui continuent de briser des vies et de plonger des familles dans le deuil. Béatrice Nzang, comme tant d’autres femmes avant elle, a payé de sa vie le prix d’une relation toxique. Aujourd’hui, sa mémoire demeure un symbole de lutte contre les violences faites aux femmes.

Cliquez pour commenter
Quitter la version mobile