Culture
Les artistes gabonais saluent l’adoption en conseil des ministres du statut de l’artiste et de l’acteur culturel
La communauté artistique gabonaise a salué ce 11 février, l’adoption du projet de loi portant sur le statut de l’artiste et l’acteur culturel. Ce, bien que les deux chambres du parlement n’ont pas encore procédé à son examen et à son adoption définitive. Elle n’a pas manqué de rappeler aux dirigeants les reformes urgentes du Bureau gabonais des droits d’auteur (BUGADA) ainsi que la transformation de l’Ecole nationale des arts et manufacture (ENAM) à la faveur d’une déclaration à Libreville.
L’humoriste Omar Defunzu a au nom des artistes et acteurs culturels exprimé toute leur reconnaissance aux autorités après l’adoption du projet de loi sur le statut de “l’artiste et l’acteur culturel en République gabonaise” en conseil des ministres, il y a près d’un mois.
Cette annonce qui suscite déjà des espoirs dans le milieu culturel a permis à ce noyau d’anticiper des remerciements auprès des différents responsables des chambres du parlement, bien que le dossier ne soit pas encore sur leur table. Une démarche visant à faire accélérer son processus auprès des élus du peuple pour son aboutissement définitif.
“Aussi, voulions-nous exprimer par anticipation, notre profonde gratitude aux présidents de l’Assemblée nationale et du Senat pour les diligences qu’ils voudraient bien accorder à l’examen et au vote du projet de loi ci-dessus énoncé“, a renchéri le porte-parole de la circonstance Omar Defunzu.
Il faut rappeler que le texte est loin d’être le premier du genre. Le dernier avait été adopté en Conseil des ministres à l’initiative d’Alain-Claude Bilie-By-Nze. Le projet avait d’ailleurs atteint l’étape de l’examen du Parlement avant son retrait pour des raisons qui n’avaient pas été rendues publiques à l’époque. L’ancien ministre de la Culture étant devenu chef du gouvernement, les acteurs du secteur disent avoir des raisons de croire que cette fois serait la bonne.
En outre, ils ont sollicité Ali Bongo à mettre un accent particulier dans la mise en œuvre des réformes urgentes du Bureau gabonais des droits d’auteur. Une implication qui permettra également d’accélérer la transformation de l’Ecole nationale des arts et manufacture en vue de son adaptation des enjeux du moment.