Musique

Nicole Amogho signe un retour engagé avec « Ngounda Ngounda », une critique de la vie du paraitre

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C’est le cadeau de fin d’année que les mélomanes attendaient. Nicole Amogho, valeur sûre de la musique gabonaise, effectue un retour tonitruant sur le devant de la scène avec son nouveau single « Ngounda Ngounda ». Disponible depuis ce vendredi 19 décembre sur toutes les plateformes légales, cette production du label Azurprocom mêle douceur mélodique et critique sociale acerbe.

Pour marquer les festivités de Noël et de la Saint-Sylvestre, la diva offre au public une véritable pépite musicale. Sur un rythme envoûtant, fusionnant habilement Rumba et Kompa, Nicole Amogho propose une œuvre taillée pour la convivialité des fêtes, mais qui invite surtout à une profonde réflexion.

La fin de l’illusion

Car « Ngounda Ngounda » n’est pas qu’une simple chanson pour danser. Fidèle à sa réputation d’artiste engagée, Nicole Amogho utilise sa voix pour sensibiliser sur un fléau qui gangrène la société gabonaise actuelle : la « vie du paraître ». Dans ce titre, elle dénonce sans détours cette obsession de se fabriquer une personnalité sur mesure pour plaire ou impressionner. L’artiste pointe du doigt cette quête permanente de validation extérieure, qu’elle analyse comme un masque : une mise en scène spectaculaire destinée à dissimuler une vraie nature ou à protéger une souffrance intérieure.

Les influenceuses dans le viseur

Le morceau résonne particulièrement fort à l’ère du numérique. Nicole Amogho s’adresse implicitement à une catégorie bien précise : les « influenceuses », championnes de cette vie d’illusion. La chanson égratigne ces jeunes femmes issues parfois de milieux modestes, mais qui s’inventent un quotidien de milliardaires sur la toile : hôtels cinq étoiles, restaurants huppés, vêtements de marque et voitures de luxe. Un train de vie fastueux qui, comme le rappelle cruellement la chanson, est souvent financé par des tiers (« mécènes », sponsors douteux) et ne reflète en rien leur réalité.

Avec « Ngounda Ngounda », Nicole Amogho et Azurprocom espèrent provoquer un déclic : encourager chacun à tomber le masque et à assumer sa vraie vie, loin des filtres et des faux-semblants.

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