Société
Pour la blogueuse Mam Kumb, les sugar daddy fragilisent la cellule familiale gabonaise
Les relations amoureuses entre les hommes âgés appelés communément (sugar daddy) et les petites filles auraient engendré des conséquences néfastes qui fragilisent la cellule familiale gabonaise. C’est le constat malheur qu’a fait ce mercredi 12 juillet la blogueuse plus connue sous le pseudonyme de Mam Kumb, promotrice culturelle dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Au sein de la cellule familiale, on a longtemps pensé que seule la mère était indispensable au développement de l’enfant. On sent maintenant que le rôle du père est loin d’être secondaire. Au-delà de la figure d’autorité traditionnelle, il exerce une influence positive sur l’ensemble de la personnalité de l’enfant et ceci dès son plus jeune âge.
Cependant, au sein de la société gabonaise, il se trouverait que cette autorité du père serait bafouée. Pour la simple raison qu’il entretient des relations extra-conjugales avec les petites filles. Des aventures en échange de l’argent, des cadeaux ou d’autres incitations financières. Il s’agit d’une relation volontaire qui profite aussi bien au vieil homme qu’à la jeune fille. Un problème qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la société devant lequel s’inquiète ouvertement Mam Kumb.
“Je me questionne aujourd’hui sur l’image du père, de l’autorité. Ce qui faisait qu’on avait envie de ressembler à ses papas, qu’on avait envie de prendre nos responsabilités, de dépasser nos pères. Mais aujourd’hui je me demande quel est l’exemple qu’on a…la cellule familiale gabonaise est en crise“, a fait savoir la blogueuse dans une vidéo.
En effet, pour la promotrice culturelle les papas seraient de plus en plus absents de la maison. Ils passeraient plus de temps à courir derrière ces gamines qui ont l’âge de leur enfant. A la recherche d’un besoin ou d’un plaisir imaginaire, qu’eux seuls connaissent le secret. Ainsi l’autorité paternelle serait littéralement bafouée. Donnant lieu le plus souvent à la mère de jouer les deux rôles.
Présentant d’une manière ou d’une autre les inconvénients de ces relations amoureuses, celles-ci créent un cycle de violence et d’appauvrissement. Elle a estimé que la société gabonaise avance dans un schéma biaisé qui se reproduit.
“C’est à dire le temps que tu passes dehors ou tu es présent et absent en même temps. es enfants vont aller chercher cette présence là ailleurs. C’est ce qui fait que toi tu arrives à fréquenter la fille de 17 ans et ton voisin fera aussi la même chose“, dénonce l’afro-feministe.
Enfin Mam Kumb a invité les pères à investir leur argent dans l’éducation des enfants et non sur les jeunes filles. Afin de restaurer leur autorité et redynamiser la cellule familiale.