Pourquoi Shan’L a boudé son plaisir de prendre part au Festival Music Collaboration ?

Les raisons de l’absence de Shan’L au Festival Music Collaboration sont désormais connues. La chanteuse aurait refusé la contre partie proposée par les organisateurs. Une révélation faite par Ericsson Le Guide membre du comité d’organisation, lors de la conférence de presse qui s’est tenue le 17 février dans les locaux de Direct Prod et qui avait pour but de donner les tenants et les aboutissants dudit événement querellé à Libreville.

Le comite d’organisation s’est prononcé sur l’absence remarquée de la chanteuse Shan’L qui defraie la chronique. L’artiste aurait été sollicitée pour prendre part à l’évènement qui s’inscrit dans la nouvelle dynamique impulsée par le ministère de la Culture et des Arts. Il se trouve que les négociations n’ont pas abouti à un accord concluant entre les deux parties.

C’est ce qu’a laissé sous-entendre le chargé de la communication du Festival Music Collaboration.” L’artiste dont je suis resté le manager a été approchée. Aucun accord n’a malheureusement pu être trouvé”, a confirmé Ercisson Le Guide lors de la conférence de presse.

Voilà un cas de figure qui vient remettre en cause le traitement qu’offre les promoteurs des spectacles aux artistes locaux contre ceux venus d’ailleurs. Quand on sait pertinemment qu’en sa qualité qu’artiste internationale, Shan’L devrait bénéficier plus ou moins aussi des mêmes avantages que les artistes ivoiriens Didi B et Josey par exemple qui seront de la partie.

Celle qui souhaite un bon traitement de l’artiste gabonais sera loin du podium de ce festival, qui donnera lieu à des masterclass entre réalisateurs, beatmakers et aussi à un déploiement musclé des forces de l’ordre pour éviter tout débordement. Une messe culturelle ouverte à tous les artistes désireux de s’inscrire pour participer le 12 mars prochain au stade de Nzeng-Ayong.

Quoi qu’il en soit le producteur Edgard Yonkeu ne garderait aucune rancune envers son ex protégée comme ont voulu le faire croire certaines langues . Sauf que Shan’L, visage de la musique gabonaise tient à se faire payer à sa juste valeur, en faisant respecter ses conditions pour un éventuel concert. En attendant l’examen et l’adoption définitive du projet de loi portant sur le statut de l’artiste et de l’acteur culturel par les deux chambres du parlement. Lequel dotera un statut juridique dans le but d’une amélioration véritable de leurs conditions vie et de travail.