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Référendum 2024 : “Le Chocolat des Filles” exprime son rejet du projet de Constitution

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Le projet de nouvelle Constitution gabonaise, soumis à référendum le 16 novembre prochain, ne fait pas l’unanimité. Parmi les critiques les plus virulentes, “Le Chocolat des Filles”, influenceur et éveilleur de conscience, a déclaré ce vendredi 8 novembre qu’il ne se reconnaissait pas dans ce projet de Constitution. Interpellé par un internaute, il a expliqué sa position, annonçant qu’il ne participerait pas au vote.

Alors que la campagne électorale pour le référendum bat son plein au Gabon, le projet de réforme divise les Gabonais. Le texte est vivement critiqué pour l’absence perçue de séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire, mais aussi pour le manque de prise en compte des valeurs culturelles et ancestrales du pays. “Le Chocolat des Filles” a partagé ces inquiétudes, exprimant son désaccord et son refus de participer à un vote qu’il juge en décalage avec les réalités gabonaises.

Il a également dénoncé une ingérence étrangère, notamment de la France, dans la rédaction de constitutions en Afrique francophone. “En Afrique francophone, toutes les constitutions sont rédigées par des cabinets français“, a-t-il lancé, regrettant que le Gabon puisse être influencé par des acteurs extérieurs dans un processus aussi fondamental.

Selon lui, la campagne pour le “Oui” serait alimentée par des financements controversés, avec des personnalités incitées à promouvoir le projet auprès des populations. Il a émis des doutes quant à la sincérité des motivations de certains acteurs politiques, pointant des manœuvres intéressées pour influencer le vote en faveur de la nouvelle Constitution.

“Le Chocolat des Filles” a conclu en affirmant qu’il resterait en dehors de la politique, préférant la transparence et la sincérité. Son discours, empreint de scepticisme et de critique, semble avoir capté l’attention de ses abonnés, qui y voient un message de prudence face à des enjeux cruciaux pour l’avenir du Gabon.

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