L’Assemblée nationale adopte le projet de loi portant sur le statut de l’artiste et l’acteur culturel en République gabonaise

C’est un véritable soulagement dans le secteur artistique. les artistes et les acteurs culturels ont désormais avoir un cadre juridique. Le statut de l’artiste a été adopté à l’unanimité ce mercredi 31 mai par les députés lors d’une séance plénière, en présence du ministre de la Culture Max Samuel Oboumadjogo et de nombreux artistes et acteurs culturels venus vivre ce moment historique.

Les artistes et acteurs culturels sont désormais reconnus. La loi portant statut de l’artiste et l’acteur culturel en République gabonaise a été validée à l’unanimité par les honorables députés au cours d’une traditionnelle rencontre présidée par le président Faustin Boukoubi. Une adoption qui intervient après celle des sénateurs.

«Il y a une trilogie à poursuivre. Il s’agissait d’abord de commencer par le statut, puis on doit aborder incessamment le droit d’auteur, et pour parachever votre autonomisation, il faut parler de la copie privée. Ceci est une victoire d’étape, ce n’est pas fini», a déclaré Max Samuel Oboumadjogo s’adressant aux artistes venus pour ce moment historique de l’art du Gabon, après l’adoption du texte par les députés.

Selon le membre du gouvernement, l’adoption de ce texte en quelques mois est un record, à en juger par le rythme et la fréquence d’adoption de texte entre les deux chambres. «Parfois il y a des textes qui prennent 7 ans ou 10 ans avant de passer, grâce à votre soutien à tous, votre compréhension, votre implication et vos encouragements surtout ça avance. C’est une lueur d’espoir, pour moi en tout cas», a-t-il indiqué.

Le projet de loi dote l’artiste et l’acteur culturel d’un statut juridique dans le but de l’amélioration des conditions vie et de travail. Il élargit par ailleurs son champ d’application à l’ensemble des acteurs culturels en leur reconnaissant une diversité de liberté et des droits fondamentaux inhérents à la qualité d’artiste et d’acteurs culturels, ainsi que les conditions d’exercice de leurs activités par l’autoproduction ou la production par des tiers.