Politique

Laurence Ndong au gouvernement : Tata Huguette s’oppose à cette nomination à cause de ses origines camerounaises

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Réaménagé 24h après sa composition, le gouvernement de la transition voit l’entrée de l’activiste Laurence Ndong née Mbango au poste de ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Malheureusement cette entrée a soulevé une levée de boucliers contre la nouvelle promue. Depuis le dimanche 10 septembre, l’activiste de la diaspora Tata Huguette dénonce une violation de l’article 44 de la charte de la transition du Comité pour la transition pour la restauration des institutions (CTRI).

Les voix se multiplient au sein de la diaspora gabonaise que sur le plan national pour s’opposer à cette nomination de Laurence Ndong au gouvernement. La porte parole du candidat consensuel de la plateforme de l’opposition Alternance à l’élection présidentielle annulée, ne serait pas légitime à occuper des hautes fonctions politiques. Pour cause de sa supposée origine qui foule au pied la loi de la charte de Transition.

Dans son article 44 celle-ci stipule que tout membre du gouvernement doit être de nationalité gabonaise d’origine. Alors que la nouvelle ministre de la Communication est accusée d’être camerounaise. C’est ce qu’a laissé croire l’activiste gabonaise plus connue sur la toile par le pseudonyme de tata Huguette. “Laurence Ndong, c’est forcé que tu sois ministre au Gabon ? C’est quelle obsession ?“, s’énerve-t-elle

Elle n’a jamais été gabonaise, c’est une camerounaise, c’est pourquoi elle n’a pas été nommée hier. On sait par quelle route elle est passée“, a rajouté l’activiste en colère dans un direct sur les réseaux sociaux

Même chose chez l’activiste Amy Washington qui a soutenu que Laurence est belle et bien camerounaise. Qu’elle aurait été élevée par le mari de sa mère. Pour Jonas Moulenda, célèbre journaliste exilé en France, la présence de cette dernière au gouvernement serait sous autre forme “le retour de la légion étrangère” tant décrié par le peuple gabonais. Il a invité le CTRI au strict respect de la charte.

Depuis que cette affaire ébranle la toile, la concernée n’a jusqu’ici toujours pas réagi pour infirmer ou confirmer ce qui se dit sur sa nationalité querellée.

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