Un couple gabonais critiqué pour avoir fait le voyage jusqu’au Cameroun pour un prophète !

Une vidéo devenue virale depuis le jeudi 22 août montre un couple gabonais sollicitant les services d’un célèbre prophète camerounais pour obtenir des révélations sur l’avenir de leur enfant étudiant. Ce qui commence comme une simple demande de conseils spirituels sur l’orientation académique prend une tournure plus surprenante lorsque le prophète fait des révélations inattendues sur la situation professionnelle du mari, employé dans une société pétrolière. La scène, filmée dans une église de Yaoundé, a déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Le couple, anonyme mais au centre de cette polémique, s’était rendu à Yaoundé dans l’espoir d’obtenir des réponses sur le futur académique de leur enfant, actuellement en Afrique du Sud. Lors du culte, la femme explique : “Nous sommes arrivés vendredi, on repart demain matin. Notre enfant vit en Afrique du Sud, on souhaiterait savoir s’il ira en France, restera en Afrique du Sud ou reviendra au Gabon.” Toutefois, la discussion prend un tournant inattendu lorsque le prophète Ferdinand Ekang se concentre sur la carrière du mari, révélant que ce dernier serait la cible de manigances orchestrées par un collègue nommé Mba. Le prophète rassure ensuite le couple en affirmant qu’un autre supérieur nommé Idriss interviendrait en faveur du mari pour garantir une promotion.

Cette intervention prophétique a rapidement suscité une vague de critiques en ligne. Les internautes, influenceurs et blogueurs se sont indignés, accusant le prophète de manipuler la situation personnelle du mari pour des gains douteux. Beaucoup estiment que ces “révélations” infondées pourraient semer la discorde entre collègues et créer une atmosphère toxique au sein de l’entreprise. Tandis que certains dénoncent l’influence néfaste de ces hommes de Dieu autoproclamés prophètes, d’autres déplorent la diffusion publique de la vidéo, craignant les conséquences sur la vie privée du couple. Certains ont même appelé les autorités à intervenir pour réprimander ce type de pratiques.