Scandale Baltasar Ebang en Guinée équatoriale : Creol, une conquête parmi d’autres ? Elle brise le silence

Ce lundi 4 novembre, la chanteuse gabonaise Creol a finalement brisé le silence face aux rumeurs persistantes l’associant à l’homme d’affaires équato-guinéen Baltasar Ebang Engonga, dit « Bello », au cœur d’un scandale sexuel de grande envergure. Depuis que des vidéos compromettantes de ce dernier ont été diffusées sur les réseaux sociaux, des rumeurs circulaient selon lesquelles Creol figurerait parmi les nombreuses femmes filmées. Face à cette situation, l’artiste dénonce les attaques de ses détracteurs, qu’elle qualifie de campagne de haine.

Baltasar Ebang Engonga, actuellement incarcéré, est visé par plusieurs accusations, notamment de détournement de fonds et de transmission de maladies sexuellement transmissibles. Les vidéos, qui montrent des ébats sexuels avec différentes femmes, ont inondé les réseaux sociaux et alimenté les spéculations sur ses présumées relations. Ce scandale, qui secoue déjà la Guinée équatoriale, a pris une dimension nouvelle dans le milieu du showbiz gabonais, où des noms de célébrités locales, dont Creol, sont avancés comme potentielles conquêtes de « Bello ».

Certaines sources affirment que l’interprète de la chanson Ngori aurait séjourné à Bata, en Guinée équatoriale, où elle aurait entretenu une liaison tarifée avec Baltasar Ebang. Sa rivale, la chanteuse Espoir La Tigresse, n’a pas manqué de réagir en publiant un commentaire ambigu : « Koh ma vie est fantastique ! Je gloss en Guinée », laissant entendre une pique à l’égard de Creol.

Face à l’intensité des accusations, Creol a réagi sur Facebook. Dans un message adressé à ses fans, qu’elle appelle les « Fantastik », elle leur a souhaité un bon mois de novembre et a dénoncé une « cabale » contre elle. « Ne vous en faites pas, leur haine est justifiée ; c’est parce que Dieu bénit les audacieux », a-t-elle déclaré, en célébrant par ailleurs le demi-million de vues de son clip Ngori sur YouTube.

Quant à Baltasar Ebang, fils du président de la commission de la CEMAC, les vidéos où il se filme en plein acte se seraient déroulées dans des lieux insolites : bureau, toilettes, voire sur des plages. Selon la presse guinéenne, les enregistrements auraient été divulgués par les services de sécurité à la suite de la saisie de son matériel informatique. Ebang Engonga, arrêté en avril pour corruption, est accusé d’avoir détourné un milliard de FCFA.

En se prononçant publiquement, Creol entend clore définitivement le chapitre des rumeurs et protéger sa réputation dans ce scandale retentissant qui ébranle autant les cercles politiques qu’artistiques de la sous-région.