Hommage national à Aaron Boupendza : l’ancien international gabonais décoré à titre posthume

Le Gabon a rendu ce jeudi 29 mai un vibrant hommage à l’attaquant international Aaron Boupendza, disparu tragiquement à l’âge de 28 ans. À titre posthume, l’ancien joueur a été fait Officier dans l’ordre national du mérite gabonais, lors d’une cérémonie solennelle organisée au Palais des Sports de Libreville, en présence du gouvernement et de nombreuses personnalités du monde sportif.

La décoration a été remise par le Grand chancelier des ordres nationaux, le vice-amiral Yves Kéba Malékou, dans un silence lourd d’émotion. « En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, nous vous faisons Officier à titre posthume dans l’ordre national du mérite gabonais », a-t-il déclaré devant une assistance visiblement émue, marquée par la perte de celui que beaucoup considéraient comme un joyau du football gabonais.

L’ancien attaquant de Mounana FC a ainsi reçu, à titre posthume, la reconnaissance de la République pour son parcours remarquable. Décédé le 16 avril dernier à la suite d’une chute depuis le 11ᵉ étage de son immeuble en Chine, Aaron Boupendza laisse derrière lui une carrière internationale riche, jalonnée de performances marquantes.

Formé au Gabon, Boupendza avait démarré sa carrière européenne avec les Girondins de Bordeaux, avant de porter les couleurs de clubs au Portugal, aux Émirats arabes unis, au Qatar, en Roumanie, aux États-Unis et enfin en Chine. En équipe nationale, il aura disputé 35 matchs et inscrit 8 buts, s’imposant comme l’un des fers de lance de l’attaque des Panthères du Gabon.

Ce jeudi, le Palais des Sports de Libreville s’est transformé en lieu de recueillement national. Aux côtés des officiels, des coéquipiers et membres de sa famille, de nombreux anonymes sont venus saluer une dernière fois la mémoire d’un joueur dont le talent et la modestie avaient conquis les cœurs.

Aaron Boupendza, désormais inscrit au panthéon du sport gabonais, laisse une empreinte indélébile dans l’histoire du football national. Sa disparition brutale reste une blessure profonde pour tout un pays.