« Le débat sur le 50/50 dans le foyer ne m’intéresse pas », l’écrivaine gabonaise Mum Kamb dévoile ses sujets de combat féministe

Au cours d’un live Facebook sur la page Nzila Webzine le mercredi 25 juin, Mum Kamb, de son vrai nom Irina Paceli Koumba, a étalé les vraies raisons qui l’ont poussé et qui continuent toujours de la motiver dans le féminisme. La présidente de l’ONG Filles, Femmes et Fière nie tout combat lié au 50/50 dans le foyer. Un concept dont il n’accorde aucune importance.

Le féminisme est un courant de pensée qui prône l’émancipation de la femme dans la société. D’abord en vogue en Europe, il a complètement envahi le continent africain depuis au 21e siècle. Au Gabon, le constat reste le même. Face aux atrocités que vivent les femmes au quotidien, certaines parmi leurs semblables ont décidé de se mettre en avant pour militer en leur faveur afin qu’elles aient une certaine autonomie et surtout de bénéficier des mêmes privilèges que les hommes dans la société.

C’est sur cette base que Mum Kamb, écrivaine et afro-féministe gabonaise, milite dans son pays. Si le mouvement prend une autre tournure ces derniers mois sur les réseaux sociaux, notamment sur le sujet lié aux 50/50 dans le foyer, elle par contre ne le voit pas de cette manière. « Le débat sur le 50/50 dans le foyer ne m’intéresse pas », a-t-elle déclaré avant de poursuivre.

« Mon problème à moi, c’est qu’il ne doit plus avoir aucune petite fille qui ne doit être maltraitée. Il ne doit plus avoir de garçon qui manque d’éducation sexuelle, parce que notre jeunesse doit être éduquée. Et pour ce faire, il faut qu’il y ait des dirigeants sensibles à ces questions. Il faut qu’ils comprennent que le rôle de la femme dans la société n’est pas dans la cuisine, son rôle n’est pas que d’accoucher des enfants. », a ajouté l’auteure du livre « Les nouvelles de Maroundou ».