Mareless enflamme la toile en clashant copieusement les rappeurs ivoiriens avec “Sidiki Diabétique”

La guerre fait rage dans le rap game africain depuis le mercredi 12 février. La rappeuse gabonaise Mareless a littéralement lâché une bombe en direction des rappeurs ivoiriens avec son titre “Sidiki Diabétique”.

La rappeuse n’a pas mâché ses mots en clashant méchamment les rappeurs ivoiriens dans un clip, issu d’une nouvelle chanson. Peu connue du grand public, la jeune artiste a obtenu une visibilité inattendue grâce au partage de sa vidéo par des artistes populaires comme Creol sur son compte Facebook. Cette dernière, visiblement amusée par les attaques contre les poids lourds du rap ivoirien, a ainsi contribué à propulser le morceau.

C’est dans un récent clip vidéo posté sur Facebook et YouTube que Mareless s’est exprimée musicalement sans filtre contre plusieurs rappeurs ivoiriens. Hirma est l’artiste pris pour cible, avec des taquets acérés pour chacun d’eux. Son morceau, qui aurait pu passer inaperçu, a finalement retenu l’attention de Creol et bien d’autres. La sociétaire du label Direct Prod a même relayé la vidéo, dans laquelle on peut entendre les lyrics percutants de la jeune fille :

“Rap au brouillon et nous on met ça au propre… tu t’inventes d’être riche mais ton pays pue la dette. Je prends l’éléphant, j’arrache son ivoire et je t’encule avec. Vos réalisateurs connaissent leur employeur, on construit le rap, vous louez chez le bailleur… Chez nous le rap est roi, si c’est coupé-décalé c’est bon, mais si c’est rap, les gars vont nous zapper, hein pélé pélé”, balance la rappeuse dans son nouveau single.

Même si la stratégie de clasher d’autres rappeurs pour se faire remarquer est connue et courante dans le rap, afin de générer du buzz, cela ne fonctionne pas toujours. Pour Mareless, en revanche, cela a visiblement porté ses fruits, car elle a bénéficié d’une forte exposition grâce au partage de sa vidéo par la communauté artistique, en particulier Creol, l’influente chanteuse aux millions de followers. Même si les poids lourds du rap ivoirien cités dans les paroles ne vont sans doute y prêter aucune attention.