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Culture

Big Row sollicite l’intervention du CTRI pour éviter la diffusion de musiques faisant l’apologie du sexe, drogue et violence

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Le rappeur Big Row est un fervent défenseur des valeurs culturelles et morales. Il dénonce les méfaits de la musique urbaine auprès des tout-petits causés par les artistes de la nouvelle génération. Avant de demander aux autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions en tête desquelles, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et le ministre de la Culture, des Arts, de la Jeunesse et des Sports de censurer cette musique dans un post datant du 28 septembre dernier sur les réseaux sociaux.

L’artiste contribue avant tout à mettre du baume au cœur d’une société qui traverse d’incessantes crises. Son rôle est de donner de la joie à des gens qui n’ont parfois rien à se mettre sous la dent. Il se trouve que les artistes de la nouvelle génération semblent passer outre cette mission. Big Row a exprimé ses inquiétudes quant aux paroles de leur musique.

Comme presque tout dans la vie, les artistes de la nouvelle génération influencent négativement a cause du message de leur chanson. Leur musique incite les jeunes à devenir violents, aux rapports sexuels et à l’utilisation des drogues. Raison pour laquelle, cet auteur compositeur a tenu à le faire savoir au président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et au ministre de la Culture, André Jacques Augand.

Permettez-moi de vous adresser ce message afin de soulever une préoccupation qui affecte notre société depuis plus de 5 ans maintenant. Il s’agit de l’utilisation de termes faisant l’apologie du sexe, de la drogue et de la violence par la nouvelle génération de rappeurs dans l’univers artistique gabonais“, a écrit Big Row dans sa lettre ouverte du 28 septembre.

La musique a aussi bien des conséquences négatives chez les adultes que chez les enfants. Le chanteur a indiqué que chez les tout petits, de 3 à 5 ans, elle influence et menace l’avenir en utilisant les expressions venant de leurs chansons. “L’enfant qui dit tuer quelqu’un et poignarder aujourd’hui pourra le faire demain“, a regretté l’auteur compositeur. Cela pourrait provoquer du stress, de la nervosité, de l’agacement, de l’isolement du retrait social et l’isolement. En d’autres, ces paroles peuvent conduire un individu à sa perte.

Dans la société africaine traditionnelle, schématiquement, la musique accompagne chaque étape de la vie. Elle est le lien de tout acte social. Et dans les rituels, elle tient lieu de véhicule de communication entre le monde de vivants et le monde des ancêtres. C’est pourquoi Big Row sollicite l’intervention
des autorités pour réglementer et surveiller de près les paroles utilisées dans les chansons. Une régulation stricte permettra d’assurer que nos enfants soient épargnés des influences néfastes et de garantir un avenir sain pour eux.

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