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Société

Creol en concert à Oyem : la Princesse de Souba critique un “striptease” en pleine scène

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Lors de la célébration de la Saint-Sylvestre à Oyem, l’association “Ossimane” a organisé un grand concert mettant en vedette Fally Ipupa. En première partie, la chanteuse gabonaise Creol a livré une prestation controversée qui a suscité de vives réactions. Interprétant son titre “Si tu veux le we”, elle a exécuté une danse jugée provocante, allant jusqu’à écarter les jambes dans une tenue suggestive.

Cette performance, qualifiée de striptease par l’activiste Nelly Ngabima, alias Princesse de Souba, a enflammé les réseaux sociaux. Dans une publication sur Facebook, le vendredi 3 janvier, elle a dénoncé un spectacle qu’elle considère comme indécent et déplacé.

Une prestation qui divise
Habillée de manière osée, avec un verre de champagne en main, Creol a enchaîné des mouvements sensuels sur scène, suscitant des hurlements et des applaudissements de la part du public. À un moment, la chanteuse, protégée du label Direct Prod, s’est assise sur le podium, s’est allongée et a écarté les jambes, provoquant une vague de réactions sur les réseaux sociaux.

Les internautes se sont emparés de cette séquence, certains exprimant leur amusement, d’autres leur indignation. « L’autre fait la promotion de la drogue et de la violence dans ses chansons, et elle, c’est un tout autre pan. Bravo à eux », a déploré un internaute.

La Princesse de Souba monte au créneau
Connue pour ses prises de position tranchées, la Princesse de Souba, établie en France, a utilisé cet événement pour critiquer ce qu’elle perçoit comme un manque de priorités chez ses compatriotes. « Les Gabonais, qui subissent les conséquences de cette gabegie financière, préfèrent les coups de rien de Fally, les Kobolos de l’Oiseau Rare et le striptease de Creol, la diva fantastique », s’est-elle insurgée, faisant référence à la crise actuelle de la Caisse nationale de garantie sociale (CNGS).

Depuis qu’elle a relancé sa carrière avec le soutien du producteur Egard Yonkeu, Creol est omniprésente sur les scènes nationales, mais cette performance d’Oyem soulève des questions sur les limites de la provocation dans la musique gabonaise. Si certains saluent son audace artistique, d’autres, comme la Princesse de Souba, dénoncent une banalisation de l’exhibitionnisme dans l’espace public.

Le débat est lancé : entre liberté artistique et respect des normes culturelles, jusqu’où les artistes peuvent-ils aller pour marquer les esprits ?

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