Société
Espoir la Tigresse s’en prend aux influenceuses faisant l’apologie du sexe sur la toile
La chanteuse gabonaise s’en est pris aux influenceuses. Depuis quelques temps, elle n’hésite pas à tacler ses filles qui pullulent les réseaux sociaux pour débattre du sexe, sans tenir compte de la présence des mineurs. Ce samedi 04 novembre, l’auteure de “poison” les a encore pris pour cible.
Sur la toile, Espoir la Tigresse est sans langue de bois. Et pour cause, la chanteuse n’hésite pas à s’en prendre aux personnes qui encouragent la dépravation des mœurs. En effet, les influenceuses parlent de tout et surtout font l’apologie du sexe. Cela ne manque pas de faire jubiler certains internautes qui trouvent toujours le moyens de les critiques. Ces influenceuses s’attirent aussi les foudres de l’interprète de la chanson “poison”. Elle ne manque pas de les enfoncer dès qu’elle le peut.
“Tu ouvres TikTok, tu tombes sur vos influenceuses qui s’insultent vulgairement et en parlant du sexe sans aucune gêne ! Kieee à zam avec tous les problèmes que nous avons dans ce pays, ça ne vous intéresse pas ?“, a déploré Espoir la Tigresse.
Ainsi l’usage et les habitudes de vie au sein de la société gabonaise deviennent de plus en plus bafoués. Pendant que des vidéos circulent les réseaux sociaux montrant des gens en se livrant à des rapports sexuels, des influenceuses passent le temps à faire des échanges sur leurs ébats sexuels. S’il est bien vrai que l’éducation familiale est censée donner des repères et enseigner la morale, il n’en demeure pas moins que le cocon familial ne constitue plus le seul vecteur d’apprentissage dans une société moderne.
L’accès à Internet s’étant démocratisé, les plus jeunes peuvent trouver le moyen de se connecter. Ils voient ce qui ne sont pas censés voir et entendre venant des personnes appelées les influenceuses.
C’est ainsi qu’on assiste a tous genres de dérives verbales et comportementales contraires aux attentes sociales et culturelles en matière de bonnes mœurs. Ça été récemment le cas à Libreville où un élève est passée de vie à trépas à cause des clashs sur le réseau social Tik Tok
“Voilà un jeune qu’on a poignardé hier. Un petit qui poignarde un autre élève à cause des clashs de Tik Tok. On doit faire comme en Corée on coupe Tik Tok à 22h et les élèves auront droit seulement à 1h sur Tik Tok. Voilà un bébé qui part. J’ai vu sa mère c’est une jeune fille aussi“, s’est attristé la chanteuse.
Pour l’auteure compositrice, la famille n’est plus la seule dépositaire de l’éducation et de la surveillance des enfants. Le voisinage ainsi que les artistes, les influenceuses, toute la communauté gabonaise à un droit de regard sur les comportements jugés déviants. Afin de pouvoir ramener à l’ordre cette jeunesse qui est en train de s’égarer.
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