Société
Un jeune, un permis: Bung Pinz et Armel Mickala tentent d’intimider Bitome
Depuis le mardi 21 janvier, les tensions sont vives entre les activistes proches des militaires au pouvoir. Les conseillers Bung Pinz et Armel Mickala sont accusés de détournement de fonds dans le cadre du projet « Un jeune, un permis ». En réponse, ils pointent du doigt Bitome, qu’ils qualifient à demi-mot de “traître“. Cette querelle a éclaté après la divulgation sur les réseaux sociaux d’une conversation téléphonique entre les protagonistes.
Bung Pinz et Armel Mickala, sous le feu des critiques des bénéficiaires et des responsables d’auto-écoles, ont annoncé une rencontre avec le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui. Selon eux, cette réunion doit permettre d’éclaircir les zones d’ombre entourant ce projet controversé. Une déclaration diffusée dans la conversation téléphonique indique : « Bung Pinz est clair ! Bung Pinz a dit qu’il va retransmettre au Président (…) », a déclaré Armel Mickala, soulignant leur détermination à s’expliquer.
Pour se défendre, Armel Mickala affirme détenir des preuves tangibles, notamment des messages, des enregistrements audio, et des témoignages. Toutefois, il a également laissé entendre que Bitome serait à l’origine des accusations portées contre eux. « Bung Pinz va expliquer tout au président, je suis mouillé dans cette affaire alors que je n’ai fait qu’exécuter les ordres », a-t-il affirmé.
Face à ces accusations, Bitome, surnommé “l’homme de Kango”, n’a pas mâché ses mots. Il a rejeté les insinuations de Mickala et répondu fermement : « Armel, il faudra transmettre le message à Bung Pinz que je tiendrai ma position. Vous croyez faire peur à qui avec vos jeux ? » Il a également demandé à assister à la réunion avec les bénéficiaires et un responsable d’auto-école afin de prouver son innocence.
Bitome a par ailleurs démenti toute relation avec une certaine « Princesse de Souba », une figure mentionnée dans l’affaire. Sa prise de position ferme semble avoir isolé les deux conseillers, dont la stratégie pour défendre leur honneur pourrait fragiliser leurs relations avec d’autres activistes.
Le projet « Un jeune, un permis », initialement conçu pour offrir des opportunités aux jeunes, est désormais au cœur d’une polémique qui risque de miner la cohésion entre les activistes et de porter atteinte à leur crédibilité. Cette situation met en lumière des dysfonctionnements qui appellent des clarifications urgentes pour restaurer la confiance.
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