Société
Pour Ndo’man, les Kardashian sont à l’origine de la dépravation des mœurs des jeunes filles gabonaises
Voyages en jet privé, sextapes, photos nues, chirurgie esthétique et train de vie ultra-luxueux, la famille Kardashian ne fait pas l’unanimité au sein de la société gabonaise. Leur style de vie suscite tant la controverse qu’il est pointé du doigt par le rappeur Ndo’man, qui les accuse d’influencer négativement la jeunesse gabonaise.
Ndo’man déclare que la famille Kardashian représente “la pire chose qui soit arrivée à la nouvelle génération gabonaise“. Il souligne combien les réseaux sociaux peuvent devenir toxiques et comment la culture de la vulgarité, incarnée par ces célébrités, peut nuire aux jeunes. “Cette famille, qui n’était pas prise au sérieux il y a quelques années, est devenue un véritable phénomène culturel. Kim, par exemple, a bâti sa célébrité autour d’une sextape qui a fait le tour du monde,” déplore-t-il.
Depuis ce jour, Kim Kardashian continue de s’exposer, au point que l’une de ses photos nues a récemment déclenché une vague de critiques en ligne. Selon Ndo’man, “Kim a rendu le fait de faire une sextape cool. À travers leur télé-réalité, elles ont renvoyé l’image d’une femme qui peut passer ses journées à ne rien faire tout en vivant entre deux avions comme un pacha.”
Certains estiment que Kim ne pose pas nue par libération, mais pour attirer l’attention. Elle est perçue comme un emblème du narcissisme, du matérialisme et de l’égocentrisme. Ses dépenses en chirurgie esthétique pour incarner un idéal de beauté soulèvent également des interrogations. Selon Ndo’man, “elle dit à ses fans être 100 % naturelle pour les complexer et leur vendre des produits.” Il ajoute que le mode de vie de cette famille a eu un impact négatif sur la jeunesse gabonaise.
“Elles ont créé des petits démons qu’on surnomme ‘grandes influenceuses’, qui, à leur tour, ont engendré des petits monstres populaires se disant influenceuses,” s’indigne-t-il.
Ndo’man souligne que cette famille n’a jamais cherché à inspirer ses fans ou à utiliser sa notoriété pour autre chose que gagner de l’argent et se faire admirer. Tout ce qu’elle transmet aux jeunes filles gabonaises, c’est que le physique est la seule chose qui compte. “Le complexe a atteint son paroxysme quand certaines femmes ont décidé de faire croire à d’autres qu’elles vivaient mieux à travers Internet. Elles veulent ressembler aux Kardashian,” conclut Ndo’man, un message regrettablement en vogue.
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