Haresse Kengue dérape face aux moqueries et traite ses détracteurs de « filles de bars »

Alors qu’elle est depuis plusieurs jours la cible de vives attaques et de moqueries sur les réseaux sociaux, Haresse Kengue est finalement sortie de son silence. Ce mercredi 24 septembre, la candidate indépendante du 6ᵉ arrondissement de Libreville a répondu à ses détracteurs dans un commentaire qui n’est pas passé inaperçu, les qualifiant de « filles de bars ».

En pleine campagne électorale, Haresse Kengue, qui rêve de diriger la mairie du 6ᵉ arrondissement, fait face à une polémique grandissante. Ses interventions télévisées ont été jugées faibles, marquées par des lapsus et un manque d’argumentation, ce qui a alimenté critiques et moqueries. Sur la Toile, son nom est rapidement devenu synonyme de dérision, éclipsant son slogan de campagne : « Nzeng-Ayong mérite mieux ».

Une réplique mal perçue

Entre débats, causeries politiques et mobilisations de terrain, la jeune candidate a pris quelques instants pour réagir à ses détracteurs. « Je constate que les filles des bars viennent me parler, même participer à une activité associative zéro. Internet vraiment », a-t-elle écrit dans un commentaire. Une sortie qui, loin d’apaiser la controverse, a au contraire attisé la colère des internautes.

Les propos de Kengue ont suscité une vague d’indignation. Dans les commentaires, on pouvait lire : « Celle-là, ce n’est pas la peine », « Nous, les filles de bars, on ne te votera pas », ou encore « La future mairesse fait des clashs sur les réseaux sociaux ». D’autres ont tenu à rappeler que « les filles de bars ne sont pas synonymes d’ignorance et savent très bien s’exprimer ».

Un pari électoral risqué

Cette réponse, jugée maladroite par une partie de l’opinion, pourrait peser lourdement sur sa campagne. Alors qu’elle avait récemment invité les habitants de sa circonscription à retirer leurs cartes d’électeurs, nombre d’internautes lui ont rappelé qu’ils appartiennent à cette catégorie qu’elle venait d’insulter. Certains y voient une erreur stratégique qui pourrait lui coûter cher lors du scrutin du 27 septembre.