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La comédienne Émeraude partage son vécu pour inciter les femmes à entreprendre
La comédienne web Émeraude a partage son vécu en vue d’inspirer d’autres jeunes filles qui brillent dans la paresse et surtout dans le complexe. Elle a d’abord fait entre autres dans la vente des sacs à la gare routière de Libreville. Des révélations faites ce lundi 15 mai dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.
Plusieurs jeunes filles se livrent à la facilité et sont exigeantes sur la sollicitation des emplois auprès de proches. Celles titulaires des diplômes universitaires refusent catégoriquement la proposition des petits boulots parce que confrontées à la gêne des regards des gens. Alors que l’emploi devient une denrée rare et le chômage des jeunes bat entièrement son plein sur l’ensemble du territoire national. Des attitudes qui semblent agacer énormément l’influenceuse et comédienne web Émeraude.
Dans le but de les sortir de leur zone de confort, elle a partagé une partie de son expérience de vie.
“J’ai commencé à travailler l’argent très jeune parce que je me suis dit que mon père et ma mère n’ont pas assez de moyens pour subvenir à mes besoins. Parce que j’ai fait un enfant très tôt, je me suis rendue responsable très jeune et j’ai assumé. Je proposais mes services aux voisins. Je préparais, lavais les vêtements, je tressais les enfants, je maquillais et pendant le carnaval je faisais aussi les tenues des enfants des voisins“, revele-t-elle.
Elle dit avoir poursuivi aussi cet élan d’entreprenariat durant ses études supérieures. Pour pallier à ses besoins personnels et à ceux de son enfant à bas âge cette époque. Cette fois ci, elle s’était lancée dans la vente des gâteaux et des crêpes. Essuyant même les moqueries et le mépris de certains de ses condisciples. A la différence de son professeur d’informatique qui avait salué publiquement son initiative et son courage.
“Mon professeur d’informatique a stoppé les cours et dit “Mademoiselle levez-vous,. J’applaudis votre courage, ça ce sont les choses qu’on voit pas à l’UOB mais dans une école privée. Les autres viennent garer les voitures, se font déposer. Les autres ont des grands maquillages et vêtements. Tu vends les gâteaux et crêpes. Je vois même comment ils se moquent de toi mais tu continues de le faire avec fiert锓, relate Émeraude.
En réponse, l’artiste avait fait comprendre l’importance de cette activité génératrice de revenus parallèle à ses études. Des raisons relevant de sa responsabilité de mère qui participait un temps soit peu à soulager ses modestes parents.
“Monsieur, je n’ai pas eu la grâce d’avoir des parents qui ont l’argent. Mes parents me payent déjà l’école et c’est beaucoup. Je vends pour gérer mon taxi et le goûter de ma fille” a confié la comédienne.
Toujours dans cette vidéo intitulée “Pardonnez moi de vous offenser”, elle rassure avoir fait une véritable source de ses entrées financières en allant vendre des sacs à la gare routière aux côtés d’un ressortissant sénégalais nommé Abou. Une expérience que plusieurs de ses proches, parents, amis et connaissances trouvaient étonnante.
“Une jolie fille comme ça, gabonaise et étudiante qui vient vendre au marché”, s’étonnaient d’autres commerçants étrangers.
Il est à rappeler que les difficultés d’accès des jeunes à l’emploi ont plusieurs causes. On cite principalement l’absence d’une véritable politique d’emploi, la faible qualité de la croissance et la faible compétitivité de l’économie gabonaise. C’est fort de ce constat que la comédienne Émeraude demande aux jeunes filles de s’investir même avec un petit budget dans une activité commerciale en utilisant même les réseaux sociaux. Et aussi de briser la glace concernant leurs diplômes universitaires.
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