Nadège Mbadou enflamme le Grand Lounge : émotion, nostalgie et communion musicale

La diva gabonaise Nadège Mbadou a une fois de plus conquis son public. Vendredi 25 juillet, la chanteuse est apparue sur la scène du Grand Lounge dans une robe aux teintes sobres, offrant une performance intimiste mais intensément vibrante. Sa voix puissante et émotive a réchauffé les cœurs, transformant cette soirée en un véritable moment de partage.

Originaire du Haut-Ogooué, Nadège Mbadou a revisité, le temps d’un concert-hommage, son riche répertoire devant une salle comble. Entre ballades nostalgiques et rythmes entraînants, les spectateurs n’ont pas résisté à l’envie de rejoindre la piste de danse. L’événement, organisé pour célébrer l’histoire et les valeurs du Grand Lounge, a été salué par le public, visiblement touché par la sincérité et la qualité de la prestation. Les réseaux sociaux ont rapidement relayé les images de la soirée, où les commentaires élogieux n’ont pas manqué.

Chanteuse de talent depuis l’enfance, Nadège Mbadou a débuté dans les karaokés avant de croiser la route de Frédéric Gassita, qui l’intègre comme choriste dans son orchestre. En 2001, elle foule la scène de l’Olympia aux côtés de sa sœur Patience Dabany. Trois ans plus tard, sa rencontre avec Jean-Yves Messan du studio Mandarine marque un tournant dans sa carrière : elle participe à la compilation Couleur Mandarine avant de sortir, en 2006, son premier album Muere. Ce disque lui vaut deux Balafons aux trophées de la musique gabonaise : meilleure artiste féminine et meilleur clip vidéo.

En 2011, elle dévoile Silence, premier single de son troisième album Silence – Acte 3, enregistré entre Libreville et le prestigieux Circle House Studio de Miami. En parallèle, elle collabore avec Isaac John, figure du gospel et des negro spirituals, et travaille avec Léa Dabany de l’Agence AG, spécialisée dans l’événementiel.

Portée par une authenticité rare et une voix qui touche à l’âme, Nadège Mbadou continue de tracer sa route avec élégance, entre exigence artistique et amour du public. Et le Grand Lounge, ce soir-là, n’a fait que confirmer son statut de grande dame de la scène gabonaise.