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Camille Makosso affirme que les Gabonaises sont des clientes fidèles des faux prophètes

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L’affaire des faux hommes de Dieu, souvent appelés prophètes dans les églises du réveil, suscite un vif débat parmi la population. Libreville est devenue un lieu prisé par ces prétendus faiseurs de miracles, au point que de nombreuses femmes leur confient corps et âme dans l’espoir de changer radicalement leur situation, souvent contre des sommes d’argent considérables. Ce constat a été dénoncé par le pasteur ivoirien Camille Makosso, à la suite de son passage au Gabon, comme l’indique une vidéo datant d’il y a près d’un an.

La capitale gabonaise serait en partie le terrain de choix des marchands de miracles. Des prophètes venus du Congo-Brazzaville, de la RDC, du Cameroun et du Nigéria se succèdent régulièrement dans les stades, gymnases ou salles des fêtes pour organiser des campagnes ou croisades d’évangélisation. Pour attirer du monde, ils utilisent des thèmes évocateurs qui touchent particulièrement les femmes.

Ces vendeurs de miracles semblent trouver une audience réceptive parmi les Gabonaises. Alors qu’ils exploitent le nom de Jésus-Christ comme un fonds de commerce, ces femmes leur accordent une confiance aveugle, les considérant comme des êtres supérieurs. Cette confiance les conduit parfois à entretenir des relations qui visent à les dépouiller financièrement, en les escroquant de leurs biens immobiliers et matériels. “Les femmes gabonaises, elles aiment tellement Dieu, m’a dit… Elles adorent les prophéties et les miracles. Elles se ruent dans les églises pour acheter de l’eau ou du bissap. Parce qu’on leur a dit qu’elles devaient boire cela pour avoir des jumeaux, elles courent comme des moutons...” a regretté le pasteur Camille Makosso dans une vidéo après son expérience à Libreville et Port-Gentil.

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