Scandale
Église Schekina : le pasteur Mbadinga au cœur d’un scandale après la mort mystérieuse du petit Daniel, 3 ans
L’Église Schekina d’Owendo est de nouveau sous les projecteurs pour des raisons troublantes. La mort mystérieuse d’un enfant de 3 ans, le petit Daniel, a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux le mardi 12 novembre, à la suite du témoignage poignant de la grand-mère de la victime. Ce drame ravive le souvenir de nombreux scandales liés aux églises de réveil au Gabon.
La communauté gabonaise en ligne exprime sa colère contre le pasteur Francis Mbadinga, leader de cette église, après la noyade du jeune Daniel dans une piscine réservée aux baptêmes. La mort de l’enfant a suscité l’indignation des internautes, qui soutiennent désormais des activistes comme l’Éveilleur de conscience “Chocolat des filles”, connu pour dénoncer les abus des faux pasteurs et prophètes. Selon les premiers témoignages, les responsables de l’église, ainsi que les parents, auraient tenté de dissimuler cette tragédie pour préserver l’image de leur communauté. L’affaire a éclaté grâce à la vigilance de la grand-mère, qui a publié une vidéo dans laquelle elle accuse l’église de négligence et appelle les autorités compétentes à agir : “Je sollicite l’aide de l’État pour que justice soit rendue pour mon petit-fils“, a-t-elle déclaré.
La grand-mère raconte que son calvaire avec cette église remonte à 2014, lorsque sa fille a décidé de rejoindre la communauté pour entamer une relation amoureuse avec un “fils spirituel” du pasteur Mbadinga. Malgré son opposition à cette relation, un enfant est né de cette union non autorisée, le regretté petit Daniel. Privée de son rôle de grand-mère, elle affirme que le pasteur et son épouse auraient éloigné la mère de Daniel de sa famille, prétextant des accusations de sorcellerie contre cette dernière.
Ce drame jette une lumière crue sur les pratiques controversées de certaines églises dites du réveil au Gabon, souvent critiquées par des activistes pour leurs abus. À ce jour, les autorités judiciaires n’ont pas encore réagi, un silence qui interroge l’opinion publique.
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